La notion de choix est bien volatile pour nous amis de la grande distribution.

On ne peut pas prendre le client en otage, il faut lui laisser le choix.

— Le porte-parole de l’enseigne Simply Market (ex-Atac).

Il y a des instants magiques, non ? Si vous en manquiez pour la journée, en voici un : la question posée doit ressembler à “pourquoi ne pas remplacer toutes les caissières par des caisses automatisées ?”

La dénaturation du choix est tellement devenue transparente dans l’acte d’achat qu’elle se déplace même vers d’autres sphères. Cet article me laisse un sentiment étrange, parce qu’il touche normalement à toute une dimension éthique du rapport de l’homme à son travail qui est complètement évacuée : “on n’a plus le choix”, peut-on lire de l’aveu-même d’une caissière. Après l’aliénation par la répétition, l’aliénation des conditions de production, bienvenue à l’aliénation du rapport de l’homme à son espace de choix…

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1 Response to La notion de choix est bien volatile pour nous amis de la grande distribution.

  1. Dame Te Atairangikaahu says:

    cons: dehumanization
    pros: can sneakily type in wrong code for weighed items therefore making them cheaper.

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